Les onychodystrophies sont une cause fréquente de consultation, avec une prévalence estimée à 4% de la population générale. L'origine fongique de la lésion est souvent surestimée par le patient et le médecin. En effet, 50% des onychodystrophes ne sont pas des mycoses. L'onychomycose est simple à traiter à condition d'en établir un diagnostic précis, basé sur des analyses mycologiques. Or, une étude française de 2009 démontre qu'en cas de suspicion d'onychomycose, seuls 3% des patients bénéficient d'un prélèvement mycologique avant d'être traités.
L’URPS pédicures-podologues, en collaboration avec l’URPS des biologistes médicaux, travaille autour d’une expérimentation permettant la réalisation du prélèvement mycosique par les pédicures-podologues.
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